
La santé liée à la consommation de substances et la stigmatisation
La santé liée à la consommation de substances et la stigmatisation
Institution : Université d’Ottawa
Domaine prioritaire du Plan de sécurité et de bien-être communautaire / Mandat du Conseil de 2023-2026 : Bien-être mental
Trimestre(s) : Hiver 2025
Code du cours : MED4101
Enseignant(s) : Dr. Sue Bennett et Caroline Bala
Membre(s) du groupe : Kyran Sachdeva
Objectif(s) : Le projet sur la santé liée à la consommation de substances et la stigmatisation vise à renforcer la confiance, les compétences et la volonté des étudiants en médecine et en soins infirmiers d’avoir des conversations ouvertes et sans jugement avec les patients à propos de la santé liée à la consommation de substances, comme ils le feraient pour tout autre problème médical.
Pour y parvenir, cinq objectifs clés ont été fixés pour le projet :
Formation et orientation (d’ici janvier 2025)
Les étudiants de l’Université d’Ottawa examineront le matériel pédagogique fourni par Santé publique Ottawa (SPO) et Families for Addiction Recovery (FAR).
Ils participeront également à une séance de formation spécialisée offerte par ces deux organismes afin d’acquérir une solide compréhension de la santé liée à la consommation de substances, du spectre de la santé liée à la consommation de substances et des répercussions de la stigmatisation dans les établissements de soins de santé.
Étude de cas et entraînement à la communication (d’ici février 2025)
Chaque étudiant recevra une étude de cas et un modèle de plan de soins de la part de SPO et de FAR.
Ils évalueront les besoins du patient qui leur a été assigné et créeront un bref scénario personnalisé dans le cadre du plan de soins, démontrant comment ils aborderaient une conversation sur la santé liée à la consommation de substances d’une manière respectueuse et sensible.
Élaboration du plan de soins (d’ici février 2025)
Les étudiants effectuent des recherches en rapport avec leur étude de cas et élaborent un plan de soins complet pour le client.
Le plan de soins comprendra des recommandations de traitement, des possibilités d’aiguillage dans la région et une documentation finale adaptée aux besoins du patient.
Vidéos d’interactions simulées avec le patient (d’ici avril 2025)
Les élèves travailleront en équipe de deux et simuleront une consultation médicale à l’aide du jeu de rôle. L’un des étudiants jouera le rôle du fournisseur et l’autre celui du patient.
Chaque étudiant enregistrera une courte vidéo d’au moins deux minutes illustrant comment il discuterait de la santé liée à la consommation de substances dans un contexte clinique.
5. Compilation des ressources et partage des connaissances (d’ici mai 2025)
Le personnel de SPO compilera les vidéos pour mettre au point une ressource éducative en ligne.
Cette ressource présentera des exemples de scénarios et d’études de cas, fournissant ainsi un matériel de référence précieux pour tous les étudiants participants.
En atteignant ces objectifs, le projet fournira aux futurs professionnels de la santé les outils nécessaires pour avoir des discussions constructives et non stigmatisantes sur la consommation de substances avec les patients, ce qui permettra d’améliorer les résultats en matière de santé et de réduire les obstacles aux soins.
Impact potentiel : Le projet sur la santé liée à l’utilisation de substances et la stigmatisation peut avoir une incidence considérable, à court et à long terme, sur la formation en santé et la pratique. À court terme, le projet permet aux étudiants en médecine et en soins infirmiers d’acquérir les compétences essentielles pour avoir des conversations non stigmatisantes avec tous les patients, ainsi qu’avec les personnes qui souffrent de troubles liés à la consommation de substances. En intégrant un langage axé sur la personne et des stratégies de communication fondées sur des données probantes, les étudiants deviendront plus confiants et feront preuve de plus d’empathie lorsqu’ils aborderont la question de la santé liée à la consommation de substances. La formation structurée, qui comprend des modules en ligne, des séances en personne et des simulations d’études de cas, garantit que les participants reçoivent une formation complète sur la réduction de la stigmatisation, la prévention des surdoses et les soins axés sur le patient.
À long terme, cette initiative a le potentiel de créer un changement systémique dans les établissements de soins de santé en promouvant une approche plus compatissante et avisée en matière de santé liée à la consommation de substances. Au fur et à mesure que les participants évolueront dans leurs fonctions professionnelles, ils utiliseront les compétences et les connaissances acquises dans le cadre de ce projet, ce qui permettra d’améliorer les interactions entre les patients et les fournisseurs de soins et de réduire la stigmatisation dans les environnements cliniques. La ressource éducative élaborée par les participants du projet CitéStudio, soit une compilation des vidéos des simulations, constituera un outil durable pour les futures cohortes d’étudiants, garantissant un apprentissage continu et renforçant les pratiques exemplaires en matière de conversations sur la consommation de substances. Au fil du temps, cette initiative peut contribuer à des changements plus larges dans la culture des soins de santé, menant à l’amélioration de la confiance des patients, à un meilleur accès aux services de soutien et à de meilleurs résultats en matière de santé pour tous les patients, y compris les personnes souffrant de troubles liés à la consommation de substances. En s’attaquant aux causes profondes de la stigmatisation, grâce à une sensibilisation précoce en santé, ce projet jette les bases d’un système de soins de santé plus inclusif et axé sur le patient.